Mini rando chez les Basques

Le rendez-vous est fixé à 18h30 et nous partons de la maison vers 19h00 et des poussières, jusqu’ici tout va bien. Nous retrouvons notre troisième camarade chez lui, son sac est sur la table mais vide après une soupe tout rentre dans l’ordre et nous partons dans la grosse voiture. Les kilomètres passent les heures aussi et se rendre chez les Basques et un long voyage. Nous arriverons finalement, après de nombreuses pauses, dans la maison. Après un rapide check de ce nous devrons acheter, nous plongeons dans les lits. Le lendemain nous sommes tous dans le gaz et nous déambulons dans le temple de la consommation à la recherche de nos courses. De retour à la maison on prépare les sacs, sans trop se charger et nous partons le cœur léger. Normalement nous avons un peu de marche sur la route, dixit le guide qui connait le coin comme sa poche, chose que l’on peut croire au début. Effectivement notre guide prétend connaitre le coin, il est affable, raconte des anecdotes pour faire comprendre que ici c’est chez lui. Toutes les questions précises comme c’est dans combien de temps l’arrivée sur le GR, trouvent des réponses de bambou… Entendez par la c’est comme la langue de bois mais ça sonne creux. Je croise une petite mamie, à qui je demande si c’est loin et pour réponse j’ai un ‘hooou laaaa !’ je comprend que c’est oui.. Bon bien-sur ce n’est que le soir à 19h que nous arrivons sur le GR… Comprenez que nous avons passons tous l’après midi à marcher sur le bord d’un route avec des voitures qui passent toutes les 8 secondes. Sur le début du GR est situé un gite ou les deux camarades remplissent leurs gourdes je m’avance un peu et trouve un endroit pour dormir et j’attends qu’ils arrivent. Quelques dizaines de minutes plus tard et quelques phrases échangées je comprend qu’ils décident de continuer à marcher. C’est à contre cœur que je les rejoins pour les retrouver dans un terrain en pente à quelques mètres du sentier. J’ai compris plus tard le concept… Juste avant de nous endormir, comme nous sommes en mode ‘belle étoile’ et que la montre américaine de notre chauffeur indique ‘pluie’, les deux collègues lâchent le scénario et me disent « Ouai si il pleut on remballe et on marche sous la pluie, car il ne pleuvra pas beaucoup et ça nous gênent pas de marcher sous la pluie ! », j’ai cru à une blague, mais non ils étaient sérieux… La je ne me posais plus de question, j’avais mes réponses ! Comme les choses sont amusantes et que nature est bien faite, il se met à pleuvoir dans le milieu de la nuit, mais juste quelques gouttes, immédiatement les deux compères remballent leurs affaires et s’habillent, aussitôt la pluie s’arrête. Bon sur ce coup ils étaient drôles. Je suis pour ma part resté dans mon sac et la nuit à continué à défiler et les rêves aussi. Le lendemain au réveil je vois mes deux camarades, ils ont très mal dormi, étonnant !

Voici la gueule des concernés:

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Pas question de faire un café ou un thé il n’y a plus d’eau, pas la peine de préciser que l’endroit ou je souhaitais m’arrêter était situé à une centaine de mètre d’un point d’eau. Nous reprenons la marche et peu de temps après nous arrivons à un endroit superbe avec une vue dégagée, du plat pour poser les affaires et surtout de l’eau. Ca ressemble à un beau coin pour dormir, sans commentaire :-) Nous prenons la pause café mangeons un peu et reprenons notre marche. Nous arriverons à un col ou nous faisons à nouveau une pause, mais pour déjeuner. L’endroit est superbe des claques de vent viennent faire s’envoler les feuilles, ce qui donne l’impression que le ciel est habité par des milliers d’oiseaux qui viennent mourir au sol. La mer est en couleur de fond, c’est vraiment agréable, j’ai envie de rester ici et de ne pas partir tout de suite.

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Nous continuons à marcher et nous finissons après quelques hésitations à retrouver le chemin qui nous conduit à groupement de maisons rassemblées ici à la frontière Espagnol, leur fonction vendre du tabac et de l’alcool. Nous effectuons un pause derrière un verre de sangria, je sens que tout le monde commence à être vraiment fatigué. Le départ du bar commence par une forte côte et nous repousse dans les montagnes, c’est agréable, pas de bruit de voiture de chiens ou d’enfants, seul le bruit du vent, c’est parfait. Seulement voila ca ne dure pas longtemps nous sortons de la forêt et de la montagne pour arriver sur la ville de biratou, plus question de sentier ni d’arbre c’est goudron et autoroute…
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Nous continuerons de marcher comme ca jusqu’à la nuit pour arriver dans un restaurant et ensuite un taxi viendra nous prendre pour nous ramener gentiment à la maison et nous finirons la soirée à jouer à Cluedo en buvant du whisky.
Les deux compères sont exténues, pour eux une nuit de plus dehors c’était de trop…

Potok: Il faut comprendre cheval mais comme nous sommes chez les basques et que tout est différents, les chevaux sont des potoks.
Benta: Il faut comprendre, endroit qui vend de la nourriture pour touriste en mal d’authenticité.

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