Quatre trois deux un hum ? Zéro…

Chaque instant qui passe te rapproche de la mort.

Bon voila ça c’est fait ! Je voulais inviter des amis à la maison et faire un apéro. Les quarante ans étant passés je me disais naïvement  on invite des potes on boit quelques canons dans une ambiance détendue avec une petite musique d’ascenseur le tout accompagné de trucs à manger et puis hop voila c’est réglé.

Non non ! Les choses n’allaient pas aller comme ça.. Cela commençait bien, le cocktail de bienvenu rencontrait le bon accueil des convives, tout le monde tapait la discute. Je m’attachais à casser les petits groupes de personnes qui se connaissent trop pour les présenter à d’autres personnes, faire du réseau quoi ! Des petits coups d’œil sur le niveau du cocktail, on partait avec un bon cinq litres dont un litre de rhum… Les quelques cadavres de bouteilles de rouge. Le départ de quelques personnes trop fatiguées de leur semaine de boulot on pressé de retrouver le confort de leur lit, me laissait penser que tout allait se terminer vers un petit un ou deux heures du mat. La musique part difficilement ma chaîne Hifi des années quatre vingt est un peu poussive mais bon, on s’adapte. L’alcool faisant tout le monde commence à parler fort, ça c’est le signe ! Je sens que ils  vont commencer à s’énerver et c’est partie ça devient du quinze ans, bombe à eau, mains aux culs et choucroute, les heures passent. Ça dance ! Ça rigole, ça picole, ça bouffe des crêpes et puis ça dort  ! Ça c’est sur on en a bien rigolé. J’ai en tête encore le copain d’une amie un peu flippé que je fasse partir les bouchons de champ dans la gueule du mannequin lunetté plaquée au mur, de m’être fait porter par quatre filles (j’avais trop peur qu ‘elles me fassent tomber, je me voyais déjà avec un poignet gonflé…) de constater que pas même un verre a été cassé, qu’un matelas en plastique est mort tué par des chaussures à talons, de ma fille qui dit waou c’est comme ça que vous faites la fête vous êtes des grands fous ! Voila j’ai la sensation que des échanges ont existé, des personnes on rencontré de nouvelles personnes. Même mon voisin deux étages en dessous que j’ai croisé le lendemain dans l’escalier en revenant de mon footing, à qui j’avais laissé un mot pour lui présenter mes plus plates excuses quant au bordel que nous avons fait, m’a souri en disant que ça n’était pas si grave. Voila ça c’est fait. Je suis content de mes potes car pas un même tout bourré m’a sorti une phrase débile du style on recommence pour tes cinquante ans ! En tout cas je sais pas ce que j’ai moi en ce moment mais je bois jamais et quand je bois je bois beaucoup et le lendemain j’ai la grosse patate, c’est grave ?

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