Hivernale 2015

Cette année l’objectif est clairement fixé, terminer la boucle.
Le mois de septembre la décision est prise, inscription faite, un objectif faire la boucle en entier.
Abonné aux messages des membres de l’hivernale, je suis les propositions de parcours et au final le tour fera un truc comme 47km pour 1300D+
Donc connaissant les cocos je sens que cela va être une grosse édition. Nous sommes quatre inscrits, donc autant le savoir nous sommes inscrits sous le nom des bras KC.
Ce nom c’est presque une prémonition, car le jour du départ nous serons deux sur quatre à être sur la ligne blanche…

Comme c’est la quatrième fois que je participe je connais ce que je vais trouver. Sur les trois fois ou j’ai pris le départ seul une fois j’ai fait la boucle dans sa totalité.
C’est pas une rando comme les autres car au delà de sa difficulté dans les descentes très technique, ni dans les côtes qui peuvent paraître impossible.
Ce qui est vraiment difficile à gérer c’est la durée. Partir dans cette épreuve c’est être sur de mettre plus de cinq heures. Il faut être prêt.

Professionnellement le mois de janvier est un mois chargé, j’ai une formation à donner, un nouvel arrivant dans l’équipe, des cours qui commencent…
C’est un peu lourd à tout traiter en parallèle est nombreux sont les jours ou je vais travailler à bicyclette. Je profite pendant ce mois de janvier de chaque moments.

Ce qui est un peu magique dans les entraînement c’est cet état de fatigue et ce plaisirs à faire les choses simples. C’est un apaisement.
Afin de me préparer je fais de la distance et je multiplie au maximum les séances.
En novembre plus de 13 heures sur un vélo
En décembre seulement 6, mais en janvier afin d’encaisser la durée, plus de 25 heures de vélo et plus de trois heures de course à pied.
Cela donne une moyenne d’une heure par jour d’entraînement. C’est un grosse charge mais c’est la seule méthode.
NovembreHivernale2015DecembreHivernale2015
Le jour de la course je suis cuit de la semaine de travail, du cours donné de huit heures à midi, cuit de la reconnaissance faite le samedi qui consiste à tracer le dernier quart du parcours.

Le matin de la randonné je me lève avec une heure de retard, et trouve mon téléphone éteint.
Donc le plan c’est:
Charger le vélo, faire en parallèle faire chauffer un bol de pâtes et ensuite monter en voiture et manger mes pâtes en conduisant.
J’arrive après une demie-heure de voiture les pâtes terminées et de la sauce tomate plein la bouche.
Je sors mon vélo et surprise le pneu est tranché et on voit apparaître un petit morceau de chambre à air. C’est embêtant.
Etant le dernier il est difficile de me lancer dans une réparation, hop hop on monte sur le vélo est c’est parti.

Cela roule une course c’est comme toute les courses, y’a la forme, la fatigue, l’excitation, la peur tout cela.
Mais en plus de tout ces éléments la chose en plus c’est le froid dans le corps rapidement, j’ai tout le temps eu froid.
Souvent j’ai froid dans les pieds, les mains, de temps en temps dans le dos lors d’une pause, mais ce froid que j’ai c’est à la tête.
Malgré le casque, malgré la calotte mise sur mon casque, j’ai froid, ce froid il va me suivre pendant de longues heures.

La boucle je l’ai faite, ca m’a coûté de le faire, à tous les niveaux, et lorsque après plus de trois heures de vélo on réalise que l’on vient de faire petit peu plus de la moitié, cela pose l’ambiance.

L’état de fatigue suite à cette grande boucle va mettre pratiquement une semaine.
Ca y’est c’est derrière je me demande quel truc je vais bien pouvoir faire maintenant ?

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