Paris-Versailles 2015

Paris Versailles !!!

La grande classique de la rentrée. Après quelques séances de courses pendant les vacances mais pas plus. Hé bien c’est fait, je suis passé sous la barre 1h20, bon pas de grand chose de 5 secondes, mais c’est fait.

Je n’avais pas d’objectif de temps, je voulais juste faire la course en mode préparation pour le trail qui va se dérouler une semaine plus tard et c’est tout.

Alors la veille c’est un peu le bazard, car c’est l’anniv de ma femme. Au menu des moules !!! Pas franchement le type de repas à prendre avant un départ, mais j’ai tout de même corrigé le tir avec une belle assiette de pâtes avant d’aller me coucher, on ne change pas :-)

Sur la ligne de départ, la température est fraîche, je me les caille sévère, je check les lacets, et j’attend. En passant sous les hauts parleurs je me bouche les oreilles, je ne veux pas devenir sourd, merde ça c’est des trucs de vieux, je dois être en train de vieillir. Les vagues s’enchaînent et c’est mon tour. Je pars tranquillement, il faut y aller tout doux mais pas trop. Alors j’avance tranquillement je laisse passer quelques coureurs qui sont en mode boulets de canon. J’ai mes deux petits gel dans la poche, j’ai à peu prés en tête les moments où je vais les prendre, c’est bon c’est une histoire qui roule.

Arrivé en haut de la côte je ne sais pas trop comment je suis, si j’ai la patate ou si je suis un peu mou. Cette sensation je vais l’avoir pendant toute la course, comme une constante. Les kilomètres passent je regarder ma montre de temps en temps je regarde ma montre et je constate que je suis autour de cinq minutes au kilomètre. Ce qui pour mon petit niveau est rapide. Plusieurs fois je me dis que je vais trop vite, mais je ne sens pas non plus que je suis au dessus de ma limite donc je continu sur le même rythme. En bas de l’avenue de Paris je sais qu’il ne reste plus grand chose je regarde ma montre et je me dis que je suis dans un bon temps, et que je devrais être au moins aussi rapide que l’année dernière. Je cale ma vitesse je regarde au loin je me détend bien et j’enchaîne. Arrivé sous le portique je sors mon téléphone pour voir un peu ce que cela donne et la surprise 1h20 ! Donc je suis trop content et surtout, je ne suis pas en mode essoufflé, je n’ai pas de douleur particulière, je me dis que je viens de faire une belle course.

PV2015

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