Tropique de la violence – Natacha Appanah

Toute l’histoire se déroule sur l’île de Mayotte, minuscule morceaux de France coincé entre l’Afrique et Madagascar, à une encâblure des Comores.

Chaque chapitres appartient à un antagoniste, une douce infirmière tombé sous le charme d’un grand médecin, un enfant abandonné, un chef de bande et un employé d’une ONG.

C’est dans ce cadre que l’histoire vient se placer, une femme qui n’arrive pas à avoir d’enfant avec son mari, s’isole et plonge dans une dépression puis s’isole encore plus. L’obsession d’avoir un enfant la rend acariâtre et lorsqu’une très jeune femme vient de l’ile en face, avec un enfant qui a les yeux vairons, puis quand quelques secondes plus tard la femme disparait et abandonne l’enfant à cette femme blanche alors les choses commencent à se mettre en place.

L’histoire suit cet enfant, cet envoyé des mers, ce Moïse. Son apprentissage de la vie, cette différence qui touche et tout pourrait être simple si une rupture d’anévrisme ne venait retirer la vie de cette infirmière devenu mère.

L’enfant à treize ans et se retrouve seul sans attache, sans famille, avec juste quelques connaissances de quartier. Ce qui suit c’est une descente aux enfers avec de plus en plus d’horreur et un meurtre. Ce meurtre qui est celui commis par Moïse sur Bruce.

Bruce ce chef qui voit, comprend, décide, agit, fait de Moïse un pantin qui s’ajoute à son puzzle.

On est tout au long de l’histoire accompagné par le délitement, le changement que l’île subit semble majeur, les habitants sont fatigués par les tiraillements, fatigués par les invasions en provenance des Comores, on a l’impression que l’île est dans une situation ou un drame majeur va intervenir.
Le titre du livre n’est un hasard, il est une couleur donnée au livre.

Marie : L’infirmière blanche
Moïse : L’enfant au yeux vairons
Bruce : Le chef de la bande de Gaza
Stéphane : Le blanc travaillant dans un ONG

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