C’est à cause de la vie – Veronique Ovaldé – Johan Sfar

Petit récit, grande histoire. Nathalie plus connu sous le nom de sucre de pastèque et Eugène sont tous les deux dans cet immeuble de Paris. Immeuble Parisien, escalier, cave, cage d’escalier, loge de gardienne, rambarde de fenêtre, couloir, trottoir et ennui. Nathalie et Eugène vont vivre une fabuleuse histoire, une histoire d’amour. Une belle histoire d’amour, la première histoire, la plus belle histoire, celle de la vie. Au début de la lecture je suis dans cet équilibre incertain du « est-ce que cela me plait ? », puis très rapidement je suis bluffé par la précision de certaines phrases, leur simplicité et leur douceur. Une description qui fait appel à une mémoire romantique à une douce nostalgie, celle du 1984. Coïncidence que l’auteure a choisie ? Sans doute, sans doute pas, peu importe, ces deux enfants vivent l’histoire que nous aurions rêvé de vivre et c’est très joliment fait. Je suis fan ! Les illustrations de Sfar viennent placer les personnages et les lieux, les couleurs vivent soutenir ce coté nostalgique. On sent presque les odeurs liées aux lieux, le bois de la cage d’escalier, les odeurs de carton dans l’appartement de Nathalie, c’est très doux. «