Désorientale – Negar Djavadi

Ce livre c’est quelque chose de particulier, ce dans le sens ou il y’a une face A et une face B. Cela donne l’impression d’un livre autobiographique, mais c’est un roman. On trouve à la fin une petite description des personnages qui présent dans le livre.

C’est doux à lire on passe de la salle d’attente ou la narratrice est plongée dans ce présent qui devrait lui permettre d’avoir un futur, à savoir avoir un enfant.

On découvre dans les différentes phases du récit des anecdotes sur l’Iran ; cet Iran magnifique, celui qui fait réver. Celui qui parle Perse, celui qui est capable connaitre son histoire. On passe de l’Iran à la culture occidentale en permanence.

Ce qui me frappe dans le livre, c’est toutes ces histoires imbriquées et cette qualité dans les échanges et les liens qui sont tissés entre elles.

Les personnages sont marqués et complexes, la manière dont on évoque l’homosexualité d’un des oncles et touchante. Cela part d’une photo ou l’oncle est présent à ses côtés un autre homme. Les deux hommes sourient, cette photo laisse mina dans cette observation sans apporter de réponse. On trouvera par la suite des détails qui montrent comment est vécue cette homosexualité.

Le truc qui est touchant c’est comment on passe d’une génération à l’autre, c’est la différence, celle qui fait que l’on porte un regard interrogateur sur les choses. Le style dans lequel le livre est rédigé est aussi quelque chose, ca coule, c’est simple c’est sans aucune prétention.

C’est une petite découverte, c’est un premier roman et sans doute le seul que l’auteure va produire. Affaire à suivre.