L’art de perdre – Alice Zeniter

Mais quel immense plaisir ce livre.

L’histoire se déroule sur trois génération. On passe d’un personnage à l’autre d’une époque à l’autre d’un contexte à l’autre. Dans chacun de ces passages les éléments conduisent les personnages à faire des choix. Le premier personnage est Ali, patriarche dans un village situé sur une crête. Son horizon les oliviers, sa vie c’est son rang, sa place dans ce village. Nous sommes dans l’Algérie de de-gaule celle ou les appelés ne peuvent dire non, ou la guerre n’est pas un mot mais une douleur qui se porte toute la vie. Celle d’Ali et de vivre dans son pays avec la conviction que les Francais ne partirons jamais de l’Algérie, il en est convaincu. Quand les événements le conduiront à sauver sa peau et celle de sa famille, il décidera de venir en France.

Le second personnage est le fils, Hamid, intélligent et rapide, il comprend après sa vie dans les camps d’accueil qu »il va falloir faire des éudes et trouver un travail.

Le dernier personnage est celui de Naima, la fille qui ne connait que la France dont les parents sont mixtes mais qui se sent des racines Algérienne.

Ce qui dans la lecture du roman est très plaisant, c’est cette plongée dans les environnements dans les problématiques de chacun. Tout les monde est libre des ses choix, mais justement tellement limité par eux même. La raison l’emporte celle de ne pas choisir de se laisser guider. Les personnages se débattent pour avancer et pour donner un meilleur avenir à leur descendants.

Alors pour entrer dans cette compréhension de ce que peu vivre et comment cette troisième génération après maintenant plus de 50 en France n’arrive toujours pas à se sentir dans son pays.

L’intégration est bien plus complexe que nous pourrions le penser lorsque nous ne le vivons pas.

A mettre dans les mains de tous ceux qui veulent un peu plus comprendre.