Le marathon de NY rien que ça !

Le marathon de NY rien que ça !

Peu après avoir compris que c’était possible, je me suis inscrit pour cette aventure. L’inscription s’est fait lors du mois de janvier pour une course qui se déroule le 3 novembre, autant dire très longtemps avant. Pour cette troisième participation à un marathon, j’ai décidé de bien faire les choses et c’est nombreuses les changements que j’ai fait miens. Pour commencer je me suis imposé un rituel avec une séquence des quelques exercices que je répète tous les matins. Ensuite je me suis inscrit au club d’athlétisme.

Donc j’ai pratiquement respecté les agendas d’entrainement. Un peu de relâchement sur la fin, car je commençais à être un peu tout le temps fatigué.

La semaine qui précède s’était principalement du temps calme en famille.

mercredi 30 octobre

Le départ vers NY en soit c’est quelque chose, il faut faire sa demande ESTA et aux questions posées, on sent que l’humour n’est pas de mise.

Le trajet pour se rendre à l’aéroport est une chose qui n’est pas simple et c’est un moment que je préfère oublier

Une fois le groupe retrouvé, je me cale dans un coin de la salle de départ et je me fais quelques pages de mon livre. Puis c’est le premier vol, celui pour Zurich. A peine l’avion posé que c’est l’enchaînement pour la suite et pour la direction de New York.

L’arrivée à l’aéroport de nuit procure une sensation étrange. Nous sommes à côté de l’océan mais dans une mégapole, l’aéroport n’est pas gigantesque et fait presque simple. Les contrôles douaniers sont eux un peu plus complexes que les nôtres. Notre petit camarade Marocain aura quelques réponses à apporter aux questions posées par les enquêteurs.

Le voyage en bus qui nous amène à l’hôtel laisse découvrir les immeubles gigantesques et les lumières omniprésentes.

A l’hôtel nous découvrons Yves et moi notre chambre et je comprends que cette ville c’est l’absence de silence, c’est comme un cœur qui bat et fait bouger ce fluide dans tout le corps. La vue du 17ieme étage c’est déjà pas mal.

jeudi 31 octobre

Le lendemain matin nous nous retrouvons à un petit groupe et nous nous dirigeons pour la remise des dossards. Le lieu est grand et fait penser au parc des expositions de la porte de Versailles. Nous nous retrouvons dans un système d’attente à l’américaine, l’ambiance et bon enfant et le brouhaha général.

Je récupère mon dossard, un t-shirt à manches longues et quelques petites bricoles. Je décide après avoir passé une partie de la matinée trempée de continuer à marcher seul et à regagner l’hôtel. C’est bien agréable d’être seul dans cette espèce de gros bordel de ville. Je me pose le midi dans un petit shop qui vend des sandwichs sans doute pas de toute fraicheur. Juste en face un marchand juif au comptoir de la partie SAV d’un magasin de photo, je repense à Rabi Jacob. Puis je continue à me promener et arrive après avoir marché je ne sais combien de kilomètres à me faire un mini break à l’hôtel, ou je pensais me reposer mais pas vraiment, car ce soir c’est Halloween.

Je suis fatigué de ma journée et je vais diner dans un restaurant Coréen et la nourriture est vraiment épicée. Puis je rentre à l’hôtel et me dis qu’il est impossible de ne pas sortir. C’est halloween. Quelques minutes plus tard je ressors et je me fais une belle et grande promenade qui commence et termine avec des Ubers puis, je rentre dans la chambre, il est un peu plus minuit et je suis comment dire épuisé.

Vendredi 1er novembre

Réveil difficile, avec comme la gueule de bois, alors que la veille pas une goutte d’alcool, c’est pareil pour mon voisin, et on se pose un peu la question, étrange. Je descends vais faire un peu de gym, mais je ne me sens vraiment pas bien, je remonte et je commence à sentir la fièvre qui monte. Quelques médicaments et heures de sommeil plus tard, je me sens mieux. Pour être clair, je sors de la chambre 1709 à 17h et je vais me promener dans Manhattan. Je vais au magasin Fight Club, le temple de la chaussure.

Réveil difficile, avec comme la gueule de bois, alors que la veille pas une goutte d’alcool, c’est pareil pour mon voisin, et on se pose un peu la question, étrange. Je descends vais faire un peu de gym, mais je ne me sens vraiment pas bien, je remonte et je commence à sentir la fièvre qui monte. Quelques médicaments et heures de sommeil plus tard, je me sens mieux. Pour être clair, je sors de la chambre 1709 à 17h et je vais me promener dans Manhattan. Je vais au magasin Fight Club, le temple de la chaussure.

Je vais ensuite me faire un petit restaurant italien juste à côté de l’hôtel et c’est simple et bon. Une journée un peu courte et je suis encore un peu KO et content de me mettre au lit.

Samedi 2 novembre

La pression monte nous sommes à J-1 les heures se comptent. Alors gros petit déjeuner et ensuite glande puis une promenade jusqu’à central park. Je sens que mon niveau de forme est bas et je vais juste prendre le temps de me reposer, y’a pas de soucis ! Je fais quelques courses afin de trouver un sac plastique que je vais pouvoir utiliser pour le début de la course. Le soir nous allons avec mon voisin de chambre manger deux assiettes de pates dans un restaurant italien. Des pâtes au beurre toutes simples voilà ce que nous mangerons, accompagné d’une bière Peroni.

Dimanche 3 novembre

C’est le grand jour les affaires sont déjà prêtes et le réveil est prêt pour 4h30 bien sûr on se réveil avant, c’est comme cela. C’est vrai que je suis un peu stressé, mais je sais que je suis prêt et que je ne vais pas changer grand-chose maintenant, il faut juste laisser les  choses se faire. Ce qui est le plus dur c’est de savoir que je vais attendre dans le froid, c’est ça qui est le plus dur. Le trajet en cars se fait dans le plus grand calme, quelques personnes blaguent mais on sent que l’ambiance est un peu lourde. Arrivé sur place, tout le monde se sépare et je vais me mettre dans la zone où il y’a de la paille au sol. Je m’insère comme je le peux dans mes sacs poubelles, c’est assez comique. Ce qui est pas mal c’est que j’arrive à faire un petit somme, malgré le froid et l’excitation. Ce qui termine de me réveiller ce sont les hélicoptères et les agressions sonores de la méga sono. C’est à ce moment que je prends la décision de me déplacer et d’aller sur la partie départ, celle qui correspond à ma couleur et à mon sas. Les 10H45 finissent par arriver, puis ensuite c’est la course, la folie !

Voilà le marathon de New York c’est fait. C’est incroyable, tout simplement incroyable.

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