Cause animale cause capitale – Jocelyne Porcher
Ha enfin, c’est un ouvrage et c’est tout sauf lisse.
Cause Animale, Cause du Capital – Jocelyne Porcher
Livre qui tombe dans les mains de ma femme et je me fais un petit coup de lecture. Je me place sur une grille de lecture pour comprendre la structure du livre. La première phrase est « j’ai commencé l’écriture » et la sur le coup je me suis dit, « hou-la-la ça va être très chiant à lire », ce n’était pas tout à fait juste, ni complètement faux. Je remercie ce livre de m’avoir permis de mieux me définir par rapport à certaines questions et j’ai une position naturellement concordante avec l’auteure.
Les points clés de l’ouvrage :
L’effort porté à produire une vision de l’industrie de l’après-viande.
Notion de dissonance sur les modes végan & végétarien.
La clean meat (définition, justification, lobby asso gates , …)
Reprise de l’exemple des animaux domestiques
Replacer les éléments de concept que sont :
- La cause animale (les chevaux des cochers gb, Henry Salt 1892 définition végétarien lié à la mise en place de ‘Les droits des animaux considérés dans leur rapport avec le progrès social)
- La notion de véganisme qui fait son apparition dans les années 1940
- L’élevage, la vue complète du véganisme et ses aberrations
- La vision de L214 (qui poussent à se détourner de la viande)
Les points faibles de l’ouvrage :
Un déroulé laborieux, Une structure simple comme : qui est entrain de vouloir écrire l’histoire de l’alimentation et le monde que nous voulons. Avec les interrogations sur les différents modes
Spécistes
La liste des sociétés qui sont présentes sur le marché du néo, du monde d’après.
Les investisseurs, gates, musk, bezos
NextNatureNetwork (sur comment penser son rapport à la nature)
Un point clé du livre est de voir l’animal par la notion de travail. Cependant j’ai peur que cette notion ne puisse être facilement comprise par le plus jeune.
Un aspect qui pour mon rapport au monde est important c’est la notion de la mort et justement dans le livre cette notion est abordée, et plusieurs pistes sont placées pour réflexions.
Notre ministre qui pense à une retraite des animaux.
Ce livre place la question de notre rapport à l’animale et de la richesse de nos échanges avec lui.
