Le vide et le plein – Nicolas Bouvier

Récit de voyage de Nicolas Bouvier, qui nous emmène sur l’île Japonaise. Son voyage est situé dans les années 60/70 et ce qui frappe c’est le coté contemporain de l’écriture, la manière de placer les choses et surtout cette impudeur. Ce livre est écrit comme si il s’adressait à un lecteur unique, ce met en avant des choses très personnelles et surtout permet de sortir une sensation de vérité et surtout une absence de filtre.

Ce qui m’a interpellé: Les japonais ont besoin d’un maître en tout, le principe du sensei. Le On l’emporte sur le Je, et ce quelque soit les situations.

Un point qui est placé en avant est la complexité des relations entre les personnes et surtout le principe d’honneur, qui est un point qui semble fondamentale. Ne pas perdre la face semble être la chose la plus importante, ce qui revient à expliquer et faire comprendre la facilité du suicide qui permet d’échapper à cette contrainte énorme qui pèse sur les épaules des Japonais.

Bouvier relate comment accéder aux lieux privilégiés et comment les responsable des lieux se joue de la situation et rende les choses complexes.

Un détail me revient à l’esprit lorsque Bouvier offre un camion à une jeune enfant et qui embarasse fortement les parents qui considère le camion, le prix qu’il représente et le cadeau qu’ils vont devoir faire en retour, qui se traduit par une bouteille et des cigarettes.

Lorsque Bouvier va pour louer un appartement et qu’il comprend que le loueur n’aime pas les étrangers mais que l’étranger a une grande qualité c’est qu’il part alors que les japonais se regroupent dans les logements et ca commence par un cousin, puis sa femme est l’appartement ou la maison ne peuvent plus être libéré. C’est un point de détail mais il est amusant.

Ce que Bouvier offre à comprendre c’est que cette société est comme un puzzle complexe et à plusieurs dimension, les notions de redevabilité sont très forte, et le sens de l’engagement très pesant.

Un autre point est sur les cadeaux qui sont des choses qui sans doute chez nous ont quelque peu disparue.

Vous aimerez aussi...