Les gratitudes – Delphine de Vigan

Marie – Jérôme – Michka

La dégringolade, celle qui ne laisse pas grand chose d’autre que ce vide, celui de l’oubli des mots. Les mots qui partent les uns puis les autres et cela ne s’arretera pas, la fin c’est la fin.
Marie la fille devenue femme qui a ce lien tendre et fort pour cette Michka qui a changé sa vie. Ces fameuses rencontres celles qui font que l’on n’est jamais plus vraiment le même.
Jérôme c’est celui qui ne soigne pas, il cherche à ralentir les choses. Sa rencontre avec Michka va être un peu magnétique, il sent des choses en elle, il veut croire en elle. Michka très rapidement questionne Jérôme sur les liens avec son pére, ce grand absent.
Le roman est constuit d’une façon poétique, nous avons Marie, puis Jérôme, puis Michka qui rève, c’est très tendre.

L’écriture est légère, facile, cela coule. Tout comme mes larmes, tout plongé dans les yeux de ma grand mère.

Ce livre pas sa simplicité m’a touché.