Paris-Nice plus qu’une simple promenade

Plus qu’une simple promenade, sans doute.
Depuis un moment déjà je laissai cette idée de faire une grande promenade à vélo tourner en boucle dans ma tête. Et puis je me suis décidé. Ce qui est difficile est de prendre la décision. Alors la décision est prise, je vais aller à Nice. Ce que j’ai en tête est simple faire une descente dans le sud et profiter de cette traversée pour rendre visite à mes amis. Alors évidement je n’ai pas des personnes que je connais tous les cent kilomètres mais je devrais pouvoir trouver à me faire héberger quelques jours.

Première étape, choisir sa bicyclette. Le choix se porte sur un VTT que je pense modifier pour le grand voyage.
Je commence par ramener le vélo de la campagne et je vais faire le premier changement, le guidon.
Je fais l’achat d’un guidon de voyage qui est communément appelé, guidon papillon. Le principe de ce type de guidon est d’offrir plusieurs prises qui permet de modifier sa position. C’est pour les étapes longues on les heures passées sur le vélo sont nombreuses, indispensable. Mais avant de prendre la route, il faut tester.

Avec le changement du guidon je fais le choix de prendre une potence réglable qui va me permettre de placer ce fameux guidon dans la position la plus adaptée.
La monte du guidon se fait et je fais quelques tests avec qui sont biens mais pas extraordinaire, je vais multiplier les essais et je vais finalement trouver un compromis.
Cela ne rend pas le vélo très beau, cette forme étonne et dérange un peu l’œil. Ergonomie et esthétisme sont bien deux choses distinctes. A

Puis la monte de la selle. Pour cette partie je vais reprendre une selle que j’utilise qui est lourde mais tellement confortable et je ne vais pas sacrifier mon confort. Alors je vais prendre ma grosse selle. Elle est grosse est lourde, plus d’un kilogramme, ce n’est pas rien.

Le dernier point le porte-bagages et les sacoches. Sans grande surprise je reprend les sacoches que j’utilise sur mon vélo de vile. Elles sont simples et de bonne contenance, sans chichi, que du basique et surtout rouge. Oui les sacoches cela doit être rouge, c’est ainsi.

Après plusieurs dizaines de sorties avec cette configuration, je vais faire quelques petits ajustements mineures, un petit centimètre ici, un autre ici, et tout passe.
Donc mon vélo est loin d’être neuf, il n’est pas non plus en bon état. Les vitesses ont du mal à passer et la roue arrière est un peu voilée mais je me dis que c’est bon cela devrait le faire.

Le départ va être dans une semaine et le week-end qui précède je fais le test de faire une boucle de plus de 70km avec mes bagages pour m’assurer que c’est ok,

Trois jours avant le départ je fonce dans mon petit magasin de vélo pour faire changer la roue arrière car je ne le sens pas du tout et au final je pense que c’était la chose à faire.

Le départ va bientôt se faire nous sommes jeudi et demain je prends le départ. Je suis impatient de prendre la route impatient de me mettre en mouvement.

=J1=
Le matin réveil et petit déjeuner puis un bisous à madame et je m’élance, il est tôt la ville est encore un peu ralentie. Je me rend vers les quais de Seine et je me dirige vers ce petit corridor qui longe la Seine, il est juste assez large pour faire passer deux vélos en sens inverse et à coté passent les voitures à vive allure, tout cela donne un bruit fort, qui touche le corps tout entier, fuir cette zone de bruit est une priorité. Les minutes passent et je me sens partir doucement de cette ville bruyante, de ma ville, je sens que je vais abandonner ma ville un jour pour ne plus y revenir. Je sens que mon chargement est lourd mais en commencent la journée tôt je trouve que j’avance tout de même. J’avance comme un escargot mais j’avance. Nous avons encore le confinement et le port du masque et je commence à me dire qu’il faut que je trouve de quoi me nourrir pour le midi. J’ai dans mes sacoches de quoi manger, mais ce sont mes rations que je souhaite conserver pour le ou les soirs ou je n’aurais pas réussi à trouver à manger, alors je suis en opération recherche.
Je vais aller chez un petit épicier sur le bord de la route et c’est tout content que je paie avec ma montre. Ce petit gadget qui change bien des choses.

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