La où chantent les écrevisses – Delia Owens

Hum pas évident de commenter ce livre car c’est bon c’est simple et c’est agréable. Agréable car les choses se passent comme on le voudrait. C’est plein de bons sentiments. Cela pourrait presque devenir ennuyeux mais au final la lecture est fluide.
L’histoire est centrée sur des personnages qui ont pour point commun les marais. L’héroïne est une jeune fille. Cette jeune fille nous allons la suivre, son éducation est le fruit de l’observation qu’elle fait de la nature. Son observation lui donne les enseignements qui lui font voir le monde, ce monde complexe, ce monde du petit ce monde de végétaux, de vent de, sensations d’odeur.
L’auteure du livre est une femme universitaire qui a dans son enfance vécu dans une partie d’Afrique qui est sans doute la base du récit.
On recueille quelques informations sur l’environnement des marais et cela rend la lecture agréable.
Mais lorsque j’ai terminé ce livre encore plongé dans cette histoire, ce qui m’est resté c’est la simplicité qui fait en sorte la force de ce récit. La force car on est avec cette héroïne, on veut que les choses lui soient profitables, on veut lui savoir les cheveux caressé par le vent. Et surtout on la souhaite en sécurité. On ne veut pas que le vilain vienne lui faire du mal.
On comprendra que ce livre est construit comme un produit qui doit plaire et cela fonctionne très bien.
La première partie est consacrée à des descriptions dans lesquelles la famille vit, c’est très brutal et cela commence par une mère qui est contrainte de quitter la folie de ce foyer et de ce mari alcoolique. Ensuite le frère de l’héroïne prend lui aussi la fuite et promet de revenir chercher sa sœur.
La seconde partie du livre met en place l’intrigue, cela prend forme doucement à travers une relation de douceur, puis cette partie prend fin quand l’un des deux protagonistes part faire ses études. Lui aussi va faire une promesse. Celle de revenir.
L’abandon et sa description en particulier de comment l’héroïne change est plutôt à mon gout.
Les gens qui connaissant l’abandon savent la dépendance que l’on crée, cette dépendance qui nous empêche de faire de décider. On attend trop de l’autre. Cette partie est mise en lumière dans le roman.
La troisième partie du livre est relative à la relation avec un garçon dominateur et impulsif, mais qui l’aime quelque part à sa façon, il a un amour pour elle, pour ce mystère et cette force qu’elle dégage.
La quatrième partie est ce changement brutal qui est cette tentative de viol et ce décès.
Alors on le comprend dans les dernières pages tout. Ce qui est une chose qui est en train de devenir un classique, c’est les scènes qui sont dans les tribunaux.
Alors si vous aimez lire des romans simples et plein de bons sentiments, c’est le bon livre.

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