Tous les matins du monde – Pascal Quignard

Ce livre et surtout ce titre, tous les matins du monde, qui à lui seul est un voyage, on m’en a parlé de trop nombreuses fois.

Ce week-end dans un logement en location, il y’a trois livres dont le zubial, et il y’a ce livre. C’est la version édité par Gallimard avec ce fameux nrf en couverture. Sur le dos du livre se trouve son prix affiché en Francs.
Alors immédiatement j’ai l’idée de le commencer à minima, et bien sur une fois le livre ouvert je commence sa lecture.
Et cela est très plaisant.

Les personnages sont peu nombreux.
Il y’a le personnage central Monsieur Saint Clomobes. C’est un musicien qui est plongé dans cet abime qu’est la musique celle de la vie.
Puis sa femme ou plutôt son fantôme qui vient parfois le visiter.
Et ses deux filles, Madelaine et Toinette.

La disparition de la femme vient placer cet homme dans une grande solitude. La musique est ce qui est présent en permanence. La musique seule.

Entre dans le roman le personnage de Marin Marais ancien chœur qui est exclu lorsque sa voie mue. Drôle d’époque.

Pendant toute sa vie le lien avec le personne de Saint Colombes va être autour de la transmission, la transmission du sacrée, de ce qui est de plus important.

Plus que l’histoire ce qui dans ce roman est particulier, c’est l’atmosphère qui règne. Une atmosphère lourde, dans les rapports entre les personnages. Le rapport que les personnages possèdent avec la musique est aussi ce rapport des personnages à la vie.

Sainte-Colombes place la musique au dessus de tout et son entourage vit en décalage.

Ce livre c’est quelque chose qui est beau, beau lorsqu’il est dans les mains.

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