Michelin, Matricule F276710 – Jean-Michel Frixon
Enfin, enfin et merci.
C’est par ces mots que je vais commencer. Ce livre m’a fait du bien, beaucoup.
Ce Jean-Michel c’est le garçon que j’ai croisé plusieurs fois dans ma vie. Cette personne juste et droite dans sont caractère et dans son action quotidienne. La force de caractère du juste et son action ne le conduise rarement sur le devant de la scène et ici c’est terriblement le cas.
Ce qui est décrit dans ce livre, c’est toute le bêtise de l’usine. Les machines qui font agir comme des automates. La bêtise qui se conjuguent avec la méchanceté, oui ici on est à l’usine.
Pour comprendre l’usine, devinez, il faut la vivre. Comment peut-on une seule seconde imaginer ce que cela est sans avoir été soi même dans cet univers ? J’ai de la chance, oui de la chance d’avoir à 17 ans comme Jean-Michel rencontré l’usine. Quelle chance, sans cette rencontre je ne serais pas celui que je suis. Cette rencontre à été majeure, de cette rencontre une évidence, tout faire pour ne jamais vivre cela, jamais.
Cols bleus, cols blancs.
Ce qui font, et les autres. Dans son livre je retrouve des descriptions des ambiances de l’usine. Frixon est un type honnête il n’est pas un écrivain, il offre son regard celui d’une personne simple. Frixon est pour moi le gars que je voudrais être. Il est facile de conforme le simple du malin. Le simple applique à ses choix des éléments de cohérence, ses valeurs le conduisent à ne pas se compromettre. Le malin au contraire va accepter les compromis, ceux qui sont indispensables pour accéder à plus de pouvoir. Dans une structure de management les malins progressent plus vite que les simples.
Tout au long du livre, le parcours de l’auteur y est décrit, avec le passage dans ses différents métiers.
Il est décrite les 3×8, ne pas prendre conscience lorsque nous avons un col blanc de ce que sont les 3×8 c’est clairement folie.
Ce que je trouve très chouette dans l’ouvrage ce sont les deux parcours celui du temps et des évolutions de l’entreprise, de son mode de fonctionnement et de son changement dans les rapports humains. Le deuxième parcours c’est celui de l’homme.
Frixon, ne donne pas ou presque de détail sur sa vie, il est très secret, et se réserve, une façon de se protéger et aussi de s’éviter la bêtise de l’autre. La partie qui concerne l’usage abusif de l’alcool et de sa pratique sportive qui est un rempart et lui évite de sombrer.
La partie qui concerne le moment de sa rencontre avec cette personne qui est le patron de l’entreprise, c’est très émouvant. Ce que je vois c’est Frixon qui est en pâmoison devant l’humanité de cette homme. Ces deux mondes qui se croisent, ces deux hommes qui se parlent, se respect mutuel. Le regarde de celui qui fait et qui sait la dureté de la chose qui la vie dans son corps, et celui qui sait et fait faire qui regarde la profonde humanité et reçoit pleinement ce regarde de l’ouvrier porté sur lui.
Ces deux mondes se touchent rarement et ce moment est pour Frixon une chose énorme.
Il n’a pas de haine, car Frixon apprend rapidement que la haine noircie les cœurs.
La scène de départ à la retraite montre comment Frixon est apprécié par les personnes qui l’entourent et comment la parole juste paye.
Un livre à lire pour le moral et pour la confiance en l’humain.