Foulées de Malakoff 2020

Cette année, et c’est une première, je participe à la course en étant un membre de l’USMM et ça change tout.

Pour le départ déjà mon dossard m’est remis sans trouble et je vais ensuite me changer dans les parties communes de l’école primaire ou les filles ont faits toute leur scolarité.

Je fais un petit échauffement rapide de 10 à 13 minutes pas plus, puis ensuite je me place sur le départ, et je ne suis pas très frais. Je me rends compte que ma petite soirée hier avec mon copain Niko n’est pas à proprement parler le top pour une soirée de veille de course. Enfin bon je vais tout de même me lever durant la nuit pour boire quelques verres d’eau. Ca me laisse à penser que mon hydratation n’est pas à son maximum, enfin bon, comme d’habitude on fera avec.

C’est vraiment la course du quartier, mon voisin y est, tout le monde est un peu présent, c’est chouette.

Le départ est donné et c’est parti ça cavale, sur le premier kilomètre je suis rapide et je vois mon cardio qui monte très vite, je me dis que cela ne vas pas être une bonne course, ensuite cela avance le second et le troisième s’enchaînent. C’est pour le moment pas trop dur, mais je n’ai pas de bonnes sensations, au cinquième kilomètre je regarde ma montre et je me prends un peu à rêver car le chrono est bon. En fait pendant ces cinq kilomètres je n’ai pas trop regardé ma montre et j’ai laissé un peu la machine se gérer, les sensations ne sont toujours pas bonnes, mais je continue à avancer. Je me dis que les cinq kilomètres qui restent il va falloir les tenir et ne pas exploser. Surtout rester constant, ne pas exploser. Le sixième kilomètre passe puis le septième et la je me dis que c’est possible. Je peux battre mon record, c’est atteignable et si je n’explose pas ça passe. Alors je vais ne pas craquer et je tiens je cours j’avance je contient le rythme et au final ça va passer je franchis la ligne et mon record vient de tomber et donc mon nouveau temps de référence est à présent:


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