Tu verras – Nicolas Fargues

Un papa, seul avec une ombre. Son fils n’est plus, un accident et un arrêt brutal. Celui d’une vie tournée vers son fils. Comment, sortir de ce schéma de la mémoire et de la mort, c’est que retrace ce livre. Nous allons à travers ce papa traverser les jours qui suivent le deuil, ceux où vous retrouvez votre famille, votre ex. Tous ces dossiers, toutes ces choses qui ne sont pas ce que vous souhaitez, mais qui sont la devant vous. Le beau-frère, le père beau gosse en mode séduction. Et la personne clés, celle qui donne de la lumière Guislaine. Ce qui me touche dans ce livre c’est l’amour du papa et sa conscience, celle de ses maladresses, de la répétions d’un schéma qu’il ne veut pas. Il constate impuissant qu’il n’est pas celui qu’il veut être, il est en proie à sa lâcheté, à sa capacité de ne pas décider. On retrouve l’univers contemporain avec l’égoïsme, les réseaux sociaux en fond, et un chose particulière le sentiment de supériorité du blanc, le blanc installé dans une société qu’il a construite. Guislaine est Africaine, la partie ou est décrit ce changement qui s’opère et singulière. Le personnage fait le constat qu’il ne connait pas personne noire et qu’il n’envisage pas d’aimer une personne noire. Ce n’est pas du racisme, c’est le constat d’un conditionnement et c’est parfaitement décrit.

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